Pardonner est un acte d'amour envers soi-même

Le pardon ne demande en aucun cas d’approuver ce qui a été dit, ou ce qui a été fait. ​Pardonner ne veut pas dire oublier, ni cautionner — ni aimer les autres quoi qu'ils aient fait.

Pardonner, c'est choisir de lâcher tout attachement aux ressentiments, à la colère, à la rancoeur, au désir de blâmer, de juger ou de punir.

Pardonner, c’est lâcher l’identification à notre histoire : lâcher cette histoire d’abandon, d'abus, de trahison, de maltraitance, d'injustice. Et nous le faisons pour notre propre croissance, et notre propre évolution.

Au fond, le pardon ne concerne personne d'autre que nous-même.

Pardonner, c’est lâcher le poids de la mémoire.

Et quand nous lâchons cet attachement à notre histoire, quand nous lâchons l’illusion d'être cette histoire, avec ses expériences et ses souvenirs — quand nous lâchons véritablement cette illusion, il ne reste rien d’autre que l’amour, la paix et la liberté.

La liberté d’être exactement tel que nous sommes. Sans ces blessures chéries qui conditionnent notre vision de l'existence.

Le pardon est un acte d'amour envers SOI-MÊME.